Charles WIEDERHOLD (1896-1945) : Charles Wiederhold est né le 24 février 1896 à Gundershoffen (Bas-Rhin). Marié le 25 février 1921 à Montigny-lès-Metz (Moselle) avec Caroline Fischbach. Fils d’un chauffeur de locomotives, Charles Wiederhold, exerce la profession de serrurier aux ateliers ferroviaires de Montigny-lès-Metz (Moselle) de la Société des chemins de fer d’Alsace-Lorraine. Il fait partie des nombreux Alsaciens qui s’installent et travaillent en Moselle après la Première Guerre Mondiale, suite au manque de main-d’œuvre lié à l’expulsion des ouvriers allemands. Il milite au parti communiste ainsi qu’au syndicat CGT des cheminots et préside aux destinées de la société de musique ouvrière « La Prolétarienne ». Résistant, il appartient au parti communiste mosellan (groupe Mario). Ainsi, il est arrêté le 13 décembre 1943 aux ateliers des chemins de fer de Montigny-lès-Metz puis transféré au camp spécial du fort de Queuleu. Le 3 mai 1944, il est déporté au camp de concentration de Natzweiler (n° 13828) puis transféré dans celui de Dachau où il meurt le 18 mars 1945. Il a obtenu à titre posthume le titre de déporté résistant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée à la gare de Metz.


Sources :

-Léon Burger, Le Groupe Mario : une page de la Résistance Lorraine, Amicale des Anciens Déportés, Familles de Disparus et Amis du Fort de Queuleu, Imprimerie Louis Hellenbrand, Metz, 1965 et 1985.

-Cédric Neveu, La Gestapo en Moselle. Une police au cœur de la répression nazie, Éditions du Quotidien, Strasbourg, nouvelle édition 2015.

-Cédric Neveu, La résistance en Moselle annexée. Le groupe « Mario », Éditions du Quotidien, Strasbourg, 2015.

Pierre Shill, Charles Wiederhold, dans : Marie-Louise Goergen (dir.), Le maitron. Cheminots et Militants, un siècle de syndicalisme ferroviaire, 2003, en ligne.

-International Tracing Service (ITS).

-Archives familiales.

-Archives de l’Association du fort de Metz-Queuleu.